« Les hivers paradoxaux »
J’ai vécu à titre personnel une situation douloureuse, qui était pour moi comme un hiver, duquel j’espérais alors sortir.
J’ai peint à ce moment des paysages hivernaux -un peu bruegueliens- dans lesquels -par jeu d’opposition- j’ai représenté le renouveau du printemps.
Des filles, des fleurs, des papillons colorés apparaissant, en quelque sorte, hors saison. Comme une façon de conjurer la froide saison. Et je conçois ces peintures en icônes poétiques et profanes où se trouve figurés les espoirs de renaissances.
J’aime l’idée que les hivers que nous traversons dans l’existence ne sont, au fond, que les écrins de nouveaux printemps.
Et que les saisons réunies dans le même tableau sont à l’image exacte de la richesse et du paradoxe que nous offre la vie.
Cœurs Planètes
Le Sel des Nostalgies
Écumes d’Hokusai
Les cœurs Chauds
Les Marges de Rêve
Couleurs de Millésimes